Dans les veines de Morgane Caussarieu aux éditions Mnémos

Genres : Fantastique / Vampires / Érotisme / Gore

Présentation de l’éditeur:

« La canicule enflamme les nuits bordelaises. Une bande de camés dévaste un supermarché. Et tandis que l’on repêche des cadavres exsangues dans la Garonne, des filles perdues poussent leur dernier soupir sur le son du Bathory, nouveau repaire de la faune nocturne.


Chargé d’enquêter sur ces événements, le lieutenant Baron suit la trace de tueurs dégénérés avides de sexe, de drogue et de rock’n’roll, bien décidés à saigner la cité girondine.


Vampires… Le mot, absurde, échauffe les esprits, sans que personne n’ose encore le prononcer.

Et alors que l’investigation piétine, Lily, la propre fille de Baron, s’entiche de l’inquiétant Damian, pensant trouver dans cette passion toxique un remède à son mal-être.

Si Dans les veines ne s’interdit rien, c’est pour mieux revenir à l’essence première du vampire : un être amoral, violent, à l’érotisme déviant. Le récit emprunte au cinéma gore son esthétique de la démesure, et se nourrit de la culture underground.

Il redonne ainsi au mythe son sombre éclat et sa sulfureuse réputation, plus proche des univers de Poppy Z. Brite et d’Anne Rice que des romans de Stephenie Meyer… »

L'avis du loup noir punk:


La première chose marquante à la lecture de ce livre est le style et vocabulaire très froid, distancié et proche de la rue qui m’a fait pensé au livre « Laisse-moi entrer » de John Ajvide Lindquist.

Chaque chapitre construit autour du détournement d’une situation banale qui introduit le vampire en question avec ni la forme ni le comportement auxquels le lecteur s’attend (tantôt mère de famille supposée tranquille avec son enfant, junkie croisé au hasard des rues ou enfants !).

Nul romantisme : les vampires sont sauvages, violents et pas très enclin aux grandes conversations et autres épanchements sentimentaux. Leur moteur principal est leur soif et ils voient les vivants comme simple nourriture qu’il faut déchiqueter pour en tirer la substantive moelle !

Les multiples références et citations à la culture Underground et films indépendants de vampires (« Aux frontières de l’aube » de Kathryn Bigelow, Poppy Z. Brite, Robert Smith, Siouxsie and the banshees…) impose d’emblée une ambiance sans concession ni fausse compassion.

En conclusion : une belle galerie de vampire proche de « 30 jours de nuit » de Steve Niles et Ben Templesmith à lire avec les musiques citées à fond !

(Morgane Caussarieu, Éditions Mnémos, 20 septembre 2012, sur le site internet )

Rappel: l'auteure sera en dédicace le 20 octobre! (Page facebook pour réserver le livre dédicacé)

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