" La Dernière fée de Bourbon" d' Ophélie Bruneau chez Chat Noir

Présentation de l'éditeur :

"Empire Britannique, 1873, sur l’île Bourbon hantée par les diwas, des créatures magiques, imprévisibles et dangereuses.
Lisha Payet, retirée toute petite à sa famille, a grandi sur l'île Maurice voisine. Quatorze ans plus tard, elle revient à Bourbon pour y devenir une parfaite épouse victorienne, sous l'œil critique de la bonne société saint-pauloise.
C'est sans compter le conflit qui éclate sur l'île. Prise malgré elle dans ce soulèvement, Lisha devra choisir son camp. Famille adoptive ou liens du sang ? Obéissance ou transgression ? Ami d'enfance ou officier à la beauté troublante ? Si encore elle ne jouait que sa propre vie ! Mais l'île Bourbon, à travers sa dernière fée, lui a confié son destin et celui de toutes les créatures qui l'habitent.
Du battant des lames au sommet des montagnes, Lisha en apprendra plus qu'elle ne l'aurait souhaité sur les diwas, les hommes et sur elle-même."

L'avis du Loup Noir Punk : 

Si vous souhaitez être dépaysé des intrigues sur fonds de Steampunk victoriens et Fantastique anglais ce livre est fait pour vous !

Ophélie Bruneau prend comme partie pris de placer son intrigue à la Réunion (version Uchronique)* et d'aborder des thématiques et mythes propres à ce territoire.
L'influence de la dernière fée et des différentes créatures  est particulièrement importante et inattendue dans le destin de chaque personnage et permet de révéler les caractères.

Parmi les figures qui m'ont particulièrement marquées il y a celle du petit oiseau qui pleure d'une façon bien tire-larmes car il se nourrit de l'angoisse et la douleur de la perte de sa maman.

Mais toute l'intrigue est loin d'être aussi triste ! L'auteure, comme dans ses romans précédents L'ouroboros d'argent chez le même éditeur et Et pour quelques gigahertz de plus... chez Ad Astra, apporte une touche d'humour qui permet un recul salvateur par rapport à la stupeur provoquée par certaines révélations.

En conclusion :

On retrouve une fois de plus le goût de l'auteure pour le merveilleux, comme dans son roman Fille des deux rives chez Mythologica mais avec une touche plus exotique et mythologique propre au décor choisi !

 * ( Bourbon (1649) Baptisée ainsi du nom de la famille royale française (Bourbon), sous l’ordre de De Pronis. Auparavant (entre 1642 et 1649), elle s’appelait Mascarègne. (source Wiktionnaire) )

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