"Le Prince d'été" de Alaya Dawn Jonhson chez Robert Laffont, collection R

Présentation de l'éditeur :

"Tous les cinq ans, les femmes de la cité-pyramide de Palmares Três élisent un Prince d' été pour régner aux côtés de leur Reine. Mais au bout d' un an, le Prince d été a aussi l' honneur d être sacrifié... Car les hommes ne sont pas dignes de gouverner.


Il y a quatre cents ans, le monde tel que nous le connaissons a connu une fin tragique. Désormais, sur la côte de ce que l' on appelait jadis le Brésil, ce sont les femmes qui dirigent la légendaire ville-pyramide de Palmares Três.

La Reine ne cède le pouvoir à un homme qu une fois tous les cinq ans, à un Prince d' été dont l' histoire enfiévrera la cité le temps d' une année.

Pour June Costa, la vie n' est qu' art. Ses œuvres géniales des peintures murales aux hologrammes, en passant par des tatouages lumineux impressionnent, voire irritent ses professeurs tout autant que ses camarades.

Elle rêve de remporter le prestigieux Trophée de la Reine pour jouir d' une célébrité instantanée et de tous les privilèges qui vont avec. Un rêve qu' elle n avait jamais remis en question... jusqu' à ce qu elle rencontre Enki.

Fraîchement élu Prince d' été, Enki est le garçon dont tout le monde parle à Palmares Três. Mais lorsque June le regarde, elle voit plus loin que ses fascinants yeux d ambre et sa samba ravageuse : elle reconnaît en lui un artiste total, comme elle.

Ensemble, June et Enki décident alors de créer un chef-d' œuvre qui restera gravé à jamais dans les annales de Palmares Três, attisant la flamme rebelle qui se lève contre les restrictions anti-technologie qu impose le gouvernement matriarcal.

Mais June va bientôt tomber profondément et tragiquement amoureuse d Enki...

Or, à l' instar de tous les Princes d été qui l' ont précédé, Enki va devoir être sacrifié."

L'avis du loup noir punk :

"Le Prince d'été" est mon second gros coup de cœur dans la Collection R de la semaine après "La 5ème vague"  !

Voici un nouveau monde dystopique construit sur sur une tradition cruelle et  tribale qui parait inéluctable.

Un homme peut gouverner une fois tous les ans cette société matriarcale...mais il a intérêt à être sacrément motivé pour vite imprimer sa marque car au bout d'un an il sera sacrifié !

Pour une fois qu'une histoire d'amour apporte quelque chose de neuf par la réalisation durable d'une œuvre d'art !

On ressent à chaque page l'urgence de l'ultimatum et on a vite hâte de découvrir le résultat de cette union condamnée d'avance.

En conclusion :

Un choc cultuel passionnant entre rébellion contre les décisions d'une société cruelle et la création artistique né d'un amour condamné d'avance.
 


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